Réforme des cours

Bonjour à tous,

Je viens rendre compte de ce fameux Conseil Facultaire qui s'est miraculeusement ouvert à tous les étudiants. Nous étions en moyenne 130/140 (des gens partant et rentrant) à nous être assis aux côtés des professeurs. Le doyen a commencé par un éloge funèbre et une minute de silence, que nous avons respectée ; après quoi nous avons demandé d'avancer les points à l'OJ pour traiter des sujets qui intéressaient directement les étudiants : la réforme (voire la Commission d'Enseignement Facultaire).

Monsieur Viviers était finalement très ouvert à la discussion (même si de temps en temps elle prenait, comme avec Couvreur au CA des allures d'exposé). Il a demandé un "rendez vous avec des responsables" (nous allons voir lesquels) et a parlé de "faire tous les aménagements possibles" - il notait en partie les remarques faites. Nous lui avons demandé des justifications, il en a donné, essentiellement les arguments que nous avions déjà entendu (arguments administratifs, opposition tardive, mais cette fois notre légitimité n'était plus en cause), apportant quelques nuances par ci et par-là (embrouillamini sur la charge horaire, qu'il soutenait le refinancement et s'opposait à la clé de répartition). Le président du Bephil (qui était ouvertement contre les mouvements de protestation contre cette réforme depuis un an (j'en ai fait les frais)) s'est largement opposé à nos interventions. Ensuite après une courte réaction de la délégation étudiante, nous avons laissé la parole aux étudiants : des étudiantes partant à Namur à cause du programme, d'autres dont les sections disparaissaient, d'autres sans programme de transition, un chercheur en sociologie de l'UCL expliquant les réformes similaires qui ont eu et ont cours là-bas, etc.

Ce qui a été décidé :
(1) Faire une AG jeudi prochain où les profs seraient conviés, qui aura pour but : (1.1) de prendre en compte tous les problèmes étudiants concrets qui se posent et de prévoir des aménagements ; (1.2) de voter l'opposition générale à la réforme (et le soutien moral et physique des étudiants).
(2) Contacter la presse.

C'est bientôt les examens, mais c'est notre dernière chance.